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Menu d’un restaurant de Paris en 1870 pendant le siège (Reproduction textuelle)

25 décembre 1870
99ème jour du siège

HORS-D’OEUVRE

Beurre- Radis – Tête d’âne farcie – Sardines

POTAGES

Purée de haricots rouges aux croûtons
Consommé d’éléphant

ENTREES

Goujons frits – Le chameau rôti à l’Anglaise
Le civet de Kangourou
Côtes d’ours rôties sauce poivrade

ROTS

Cuissot de loup, sauce chevreuil
Le chat flanqué de rats
Salade de cresson
La terrine d’antilope aux truffes
Cèpes à la bordelaise
Petit pois au beurre

ENTREMETS

Gâteau de riz aux confitures

DESSERT

Fromage de gruyères

VINS

PREMIER SERVICE                                      DEUXIÈME SERVICE

Xérès                                                            Mouton Rothschild 1846
Latour Blanche 1861                                    Romanée Conti 1858
Ch.Palmer 1864                                            Bellenger frappé
Grand porto 1827

Café liqueurs

Café Voisin, G.Braquenas, 261 rue Saint Honoré.

Le saviez-vous ? riz au lait et aux amandes

On raconte que Saint Louis lui-même en était friand. Les chroniques veulent en effet qu’il se soit arrêté à Aigues-Mortes avant de partir pour la croisade et qu’il y ait dîné d’un riz au lait et aux amandes. Quoique rare, le riz (venu d’Andalousie ou d’Italie) était alors utilisé en cuisine depuis longtemps. Il entrait également dans la fabrication de délicieux beignets en usage dans toutes les cours seigneuriales, princières ou aristocratiques.

Les ingrédients pour le dessert ????????

pour 4 personnes – 100 gr de riz rond – 50 cl de lait – 1 gousse de vanille, 50 gr de sucre – 2 œufs – – 100 gr d’amandes émondées – 50 gr de raisins secs – sel
Je n’ai pas essayé ce n’est vraiment pas mon dessert préféré 😉

Le saviez-vous ?

‘Pomme de reinette et pomme d’api »………………. La comptine pour enfants a popularisé le nom de ces deux pommes, les meilleures parmi les sept qualités bonnes à manger. Pomme reinette comme la petite grenouille (rainette) qui porte les mêmes taches que le fruit, mais aussi comme le jeu de reinettes de la Renaissance où la pièce maîtresse, la meilleure, était désignée ainsi  : « Pomme d’api, bonne de demoiselle et de bonne compagnie………. croquée quand elle n’a plus rien de vert et qu’elle est jaune comme l’abeille (du latin apis) ».